85 000 $ pour retenir les étudiants étrangers

(Sherbrooke) Avec 14 000 emplois à combler d’ici dix ans en Estrie, la rétention des étudiants internationaux diplômés devient incontournable.

Québec lance un projet visant la rétention des étudiants internationaux en partenariat avec Sherbrooke Innopole. Sur la photo se trouvent, devant, les étudiants internationaux Ngoc Anh Duong, Rehala Vatosoa Martina et Ousmane Ndiaye, et, derrière, Josée Fortin, dg de Sherbrooke Innopole, Kathleen Weil, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, la conseillière Annie Godbout, et Luc Fortin, ministre responsable de la région de l’Estrie et député de Sherbrooke.
SPECTRE MÉDIA, MAXIME PICARD

Pour les inciter à adopter l’Estrie après leurs études, Sherbrooke Innopole recevra 85 000 $ dans le cadre d’une entente de partenariat de deux ans avec le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI). Kathleen Weil, ministre du MIDI et Luc Fortin, député de Sherbrooke et ministre responsable de l’Estrie, étaient particulièrement emballés par cette nouvelle.

« Les étudiants internationaux sont des candidats de choix pour l’immigration permanente. Ils sortent avec un diplôme en mains, connaissent le Québec et leur intégration est déjà bien amorcée », indique Mme Weil.

« En Estrie, on est mobilisé pour les dossiers qui touchent les nouveaux arrivants. C’est donc une très bonne nouvelle que l’on puisse espérer garder en Estrie les cerveaux qu’on a formés ici », explique M. Fortin.

Cette initiative répond à une demande grandissante en main-d’oeuvre dans la région. « Lorsque les ressources humaines ne sont pas au rendez-vous, c’est la croissance ou même la pérennité de nos entreprises qui peut être à risque et, par le fait même, la santé économique de notre région », mentionne Josée Fortin, directrice générale de Sherbrooke Innopole.

Concrètement, Sherbrooke Innopole travaillera à mettre en place des partenariats avec les acteurs socioéconomiques de la région pour organiser des activités faisant la promotion de la qualité de vie et des possibilités d’emplois. De plus, l’entreprise soutiendra le site l’Estrie vous engage dans la bonification et la promotion de sa plateforme de recherche d’emploi et de sa section Vivre et travailler en Estrie, qui présente les avantages en région. Ces actions ont pour but de faire passer le nombre de Certificats de sélection du Québec (CSQ) délivrés aux étudiants internationaux de 350 à 550. Le CSQ étant l’une des premières étapes vers l’immigration permanente.

« Il a deux éléments-clés qui influencent le choix des étudiants internationaux de demeurer ici : l’emploi et la langue », relate la ministre. Sherbrooke Innopole s’occupe de la portion emploi, mais le MIDI accorde une importance particulière à la francisation. Au niveau fédéral, seuls les résidents permanents ont accès au service d’aide en langue française. Le Québec a donc décidé d’offrir aussi ce service aux résidents internationaux n’ayant qu’un statut de résident temporaire.

À l’Université de Sherbrooke, près de la moitié des 2286 étudiants internationaux inscrits en 2015-2016 provenaient d’un pays où le français n’est pas une langue officielle. Ils doivent donc accéder à des services appropriés afin de maîtriser la langue et ainsi se sentir à l’aise d’évoluer dans un milieu francophone.

« Il y a des perspectives d’emplois incroyables qui vont s’offrir aux étudiants étrangers en plus de la qualité de vie inestimable qu’on a chez nous. Il y a tout ce qu’il faut pour être heureux en Estrie », souligne le ministre Fortin, convaincu du potentiel de l’entente annoncée.

source: La Tribune 

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